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Une vie plus autonome, un pas après l’autre

Salut à toi, et bienvenue dans ce nouvel article autour de ma série “Vers l’autonomie, pas à pas”. On est déjà à l’épisode 7, et ce mois d’avril a été bien rempli ici, au Havre de la Chouette.

Dans cette vidéo, je t’emmène une nouvelle fois dans mon quotidien. Pas de mise en scène, pas de filtre parfait, juste la vraie vie, avec ses chantiers, ses tests, ses galères parfois… mais aussi ses belles avancées. Et cette semaine-ci, il y a eu pas mal de choses à montrer !

Un petit récap des projets d’autonomie

Depuis que j’ai lancé ce projet de vie, je construis petit à petit une micro-ferme diversifiée ici, dans les Vosges du Nord.

L’objectif : produire l’essentiel moi-même, de façon simple, locale, écologique et en lien avec les saisons.

Ce mois d’avril, j’ai avancé sur plusieurs chantiers :

  • plantations médicinales,

  • entretien de la forêt potagère,

  • un petit tour dans ma cuisine,

  • travaux pour l’autonomie alimentaire (et pour survivre aux biches 😅),

  • et même un espace de jeux pour ma fille.

Bref, pas de quoi s’ennuyer. 

Visite rapide de ma forêt potagère

Dans la vidéo, je t’emmène faire un petit tour de ma forêt potagère. Si tu ne connais pas le concept, c’est un jardin qui imite une mini-forêt comestible, avec différentes couches de végétation qui interagissent ensemble.

Ce mois-ci, ça commence à bien repartir :

  • les arbustes fruitiers bourgeonnent,

  • les vivaces se réveillent,

  • les aromatiques prennent leurs marques.

Ce type de jardin demande un peu de mise en place au départ, mais ensuite il s’autogère de plus en plus. C’est clairement un bon investissement pour qui veut cultiver avec peu d’arrosage et peu d’entretien.

Une aire de jeux éducative en extérieur

L’autonomie, c’est aussi repenser la façon dont on élève nos enfants. Ici, pas de tablette à gogo ni d’aire de jeux tout en plastique, mais plutôt un espace de découverte en pleine nature.

J’ai installé :

  • une petite cabane en bois (avec quand même un toboggan en plastique),

  • un sentier pieds nus avec des bacs sensoriels avec copeaux et matières naturelles,

  • un coin “cuisine de boue” (encore en cours de création),

  • et quelques jeux récupérés et détournés.

L’idée, c’est que ma fille puisse jouer librement, développer ses sens et sa créativité, tout en étant dehors. Ce genre de bricolage ne demande pas grand-chose, mais ça change tout pour les journées en famille.

Installation des plantes médicinales

C’est un des piliers de mon activité actuelle : la production de plantes aromatiques et médicinales, que je vais bientôt pouvoir transformer et vendre officiellement (je t’en reparle plus bas).

En avril, j’ai planté :

  • plusieurs variétés de camomille,

  • calendula,

  • mélisse,

  • agastache,

  • menthe poivrée,

  • hysope,

  • achillée…

Certaines de ces plantes me serviront pour les tisanes, d’autres pour des huiles ou pour cuisiner.

Je les ai installées sur des planches de culture avec un bon paillage (merci les copeaux de bois du terrain), et je teste différentes associations pour voir ce qui fonctionne le mieux ici, à 700 m d’altitude.

Le coin walipini avance bien

Autre projet en cours : la construction d’un walipini, une serre semi-enterrée inspirée d’une technique andine.

L’objectif ? Pouvoir cultiver même en hiver, sans chauffage électrique.

J’ai commencé à creuser, poser les bases, réfléchir aux matériaux. On est encore au stade « chantier », mais ça prend forme.

Spoiler : j’ai hâte de manger mes premières salades d’hiver maison.

Routine kombucha & cuisine maison

Petite parenthèse dans la cuisine : je te parle d’une de mes routines kombucha. Je fais régulièrement mes propres boissons fermentées, que je parfume avec ce que j’ai sous la main (herbes fraîches, fruits séchés…).

Et je te montre quelques-uns de mes ustensiles de cuisine.

C’est économique, bon pour la santé, et ça me rapproche de la nature, tout simplement.

Clôture anti-biches : c’est fait ! 

Les biches, je les adore… de loin. Parce que quand elles viennent grignoter les jeunes pousses ou les fraisiers, c’est tout de suite moins mignon.

J’ai donc terminé ma clôture anti-biches (le plus gros a été fait par Cédric), assez haute pour les dissuader.

Ça m’a pris un peu de temps, mais je sens déjà que c’est plus serein côté plantations. Et comme j’ai l’intention de faire pousser davantage de petits fruitiers et de médicinales, autant les protéger dès le départ.

À suivre…

Voilà pour ce 7e épisode ! Merci à toi de suivre cette aventure mois après mois. Si tu veux voir tout ça en images, la vidéo est dispo ci-dessous : elle dure une trentaine de minutes, et tu y verras tout ce dont je te parle ici, sur le terrain.

N’hésite pas à me laisser un commentaire, un partage ou une question : ça me fait toujours plaisir de voir que je ne parle pas seule derrière ma caméra 😄

À très vite pour la suite du projet !

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